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Route Patriotique

Laïcité, Ordre, Socialisme, Impérialisme et Patriotisme. Pour la France et les Français!

Hommage au Maréchal Foch

Le 20 janvier 1929, Le Maréchal Ferdinand Foch décéde à Paris.

Foch est un homme clef de la première guerre mondiale. Contrairement à beaucoup de grand officier, ce pyrénéen au caractère bien trempé saura comprendre les changements liés à la guerre moderne et fera évoluer intelligemment sa stratégie en conséquence. Au début de la guerre, il est comme tous les généraux et officiers Français éduqué au culte de l’offensive à outrance (l’infanterie qui charge en masse à la baïonnette). Il va vite comprendre que cette vision de la guerre est dépassée face aux mitrailleuses allemandes…. Ne rognant pas sur sa tactique très offensive, il utilisera à la fin de la guerre les armes nouvelles comme le char, avec succès. Il comprendra (contrairement à beaucoup) que les armes modernes pouvaient avoir une influence primordiale sur le déroulement d’une bataille, donc de la guerre.

Lors de la 1ère Bataille de la Marne, il stoppera l’offensive de l’armée allemande par une contre-attaque qui le caractérise si bien. Il aura d’ailleurs ces mots « Pressé fortement sur ma droite, mon cendre cède, impossible de me mouvoir, situation excellente, j’attaque ! ».

De par sa stratégie militaire et sa fine diplomatie, il sera nommé en 1918 Commandant en chef des forces alliées. Il est donc le chef suprême (Généralissime) de toutes les forces armées alliées, un Eisenhower avant l’heure ! Clemenceau qui le porte en estime, justifiera cette nomination à la fin de la guerre par ces mots « Je me suis dit : essayons Foch ! Au moins, nous mourrons le fusil à la main ! J’ai laissé cet homme sensé, plein de raison qu’était Pétain ; j’ai adopté ce fou qu’était Foch. C’est le fou qui nous a tirés de là ! ». En fait, Clemenceau n’aimait pas Pétain qu’il trouvait trop pessimiste et défaitiste… déjà !

Début de l’été 1918, les allemands qui ont fait la paix avec les russes, ont déclenché une grande offensive avec toute leur force réunie. L’armée allemande est aux portes de Paris. Foch déclenchera à la surprise générale une contre-attaque éclaire, en utilisant massivement le char. Ca sera un succès total et l’Allemagne ne s’en remettra pas. C’est le début de la déroute allemande qui ne résistera pas au rouleau compresseur Français, jusqu’à l’armistice. Sa seule erreur est son refus de continuer la guerre jusqu’à Berlin, ce qui aurait permis à la France de définitivement imposé sa supériorité stratégique et politique, en plus de prendre des gages territoriaux supplémentaires (rive gauche du Rhin, Sarre).

A propos du Traité de Versailles, Foch aura cette phrase visionnaire « ce n’est pas une paix, c’est un armistice de 20 ans ». Il finira son immense carrière militaire avec les grades impressionnants de Maréchal de France, Maréchal de Grande-Bretagne et Maréchal de Pologne. Clemenceau dira de lui « Il se prend pour Napoléon… Il y a du César dans le Maréchal, un César passé par l’Ecole de guerre. ». La France lui rendra hommage en donnant son nom à un porte-avions. Le Maréchal Foch, vainqueur de la première guerre mondiale avec Clemenceau, est enterré aux Invalides au côté de Napoléon 1er. Rendons hommage à l’un des plus grands chefs de guerre de notre histoire !

Vive le Maréchal Foch ! Vive l’Armée Française ! Vive la France !

Hommage au Maréchal Foch
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